Le chrome
ND / 18-11-2012 08:11:10

Le chrome est un oligo-élément qui permet de réguler le taux de sucre dans le sang en économisant la production d’insuline par le pancréas. Il aide l’insuline à maîtriser l’arrivée du sucre de l’alimentation dans le sang, à le faire pénétrer dans les cellules et à en stabiliser le taux sanguin (la glycémie) à un niveau normal. Résultat : il limite l’ampleur des crises d’hypoglycémie réactionnelle et limite les risques de fausses faims et de fringales soudaines.
De plus, il est intéressant en cas d’hypercholestérolémie et d’un fort taux de triglycérides, car il augmente le cholestérol HDL (le bon cholestérol) et fait baisser les triglycérides, participant ainsi à prévenir l’accumulation des graisses à l’intérieur des vaisseaux.

Malheureusement, notre alimentation accuse souvent des carences en chrome. Nos besoins journaliers sont de 60 à 65 microgrammes (µ g). Or nous n’en absorbons guère plus de 40 µ g. Même avec une alimentation équilibrée, on peut être déficitaire, sans être carencée pour autant. Un exemple : 100 g de blé complet contiennent 18 microgrammes de chrome. Il n’en reste plus que 2 microgrammes dans de la farine blanche. Les aliments les plus riches en chrome sont la levure de bière, le foie de veau, certains légumes tels que le brocoli, les haricots verts, les pommes de terre. Il y en a aussi dans les céréales complètes, les fruits, les viandes. Les produits de la mer en sont plutôt pauvres.
Si vous êtes en état de carence en chrome, vous vous sentirez d’abord fatigué(e)s puis vous risquez de prendre du poids de façon soudaine. Il est alors conseillé de faire une cure de chrome de 3 à 6 semaines à chaque nouvelle saison avec un dosage quotidien entre 60 à 120 µ g / jour.
Mais attention le chrome, en soi, ne fait pas mincir; il va permettre dans un premier temps d’augmenter la masse maigre (les muscles) qui consomme de l’énergie. Le métabolisme de base est donc augmenté - le corps brûle plus de calories qu’il n’en dépense habituellement pour faire battre le coeur, maintenir la température à 37°, sécréter les hormones... Le corps ("plus musclé") consommera davantage d’énergie qui sera alors puisé dans la masse grasse. Dans un second temps, le chrome limitant les fluctuations de la glycémie et surtout les hypoglycémies qui nous poussent à grignoter, on aura tendance à diminuer nos apports alimentaires (moins de fringale !). Au final on arrivera plus facilement à limiter les apports caloriques excédentaires. Une étude publiée en 2005 dans le "Journal of Psychiatric Practice" montre que le chrome diminuerait les grignotages compulsifs sucrés, notamment lors de coups de blues, des moments de fatigue en fin d’après-midi et lors du syndrome prémenstruel."

Si les coups de barre ou les fringales sont votre point faible, la dose moyenne prescrite pour une cure minceur est de 150 à 200 microgrammes par jour, puis, dès la phase de stabilisation, en cure d’un mois tous les trois mois; ou à l’année, en entretien, si l’on est particulièrement sujette aux pulsions sucrées mais à dosage entre 60 à 120 µ g/jour"

Il n’y a pas vraiment de risque de surdosage. En effet, il semble exister un mécanisme empêchant toute accumulation de chrome dans l’organisme. L’excès de chrome que l’organisme n’a pas besoin, se fait alors par voie urinaire. Mais il est conseillé de ne pas dépasser 1000 µ g par jour car cela pourrait être dangereux. Attention dans le choix des compléments car si le chrome nutritionnel (trivalent) semble très peu toxique, le chrome industriel (hexavalent) peut être corrosif et carcinogène.